Muscat de Beaumes-de-Venise

Muscat de Beaumes-de-Venise
Image illustrative de l’article Muscat de Beaumes-de-Venise
Les muscadières de Beaumes-de-Venise au pied du site préhistorique de Rocalinaud.

Désignation(s) Muscat de Beaumes-de-Venise
Appellation(s) principale(s) muscat de Beaumes-de-Venise
Type d'appellation(s) AOC
Reconnue depuis 1945[1] avec effet rétro-actif au
Pays Drapeau de la France France
Région parente vignoble de la vallée du Rhône
Sous-région(s) vallée du Rhône méridionale
Localisation Vaucluse
Saison Deux saisons sèches (hiver et été),
deux saisons pluvieuses (automne et printemps)
Climat tempéré méditerranéen, relativement abrité du mistral par le massif des dentelles de Montmirail
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
2 600 à 2 700 heures/an
Sol argilo-calcaire au nord et marne sableuse au sud
Superficie plantée 503 hectares
Nombre de domaines viticoles 26 caves indépendantes, 3 caves coopératives, 2 négociants-éleveurs
Cépages dominants muscat blanc à petits grains B et Muscat rouge à petits grains N
Vins produits vins doux naturels blancs (dorés), ambrés[2] et rouges
Production 12 741 hl
Pieds à l'hectare 4 000 pieds par ha, soit maximum 2,5 m² par pied
Rendement moyen à l'hectare 30 à 40 hl/ha[3]

Le muscat de Beaumes-de-Venise[4] est un vin français d'appellation d'origine contrôlée produit sur les communes de Beaumes-de-Venise et d'Aubignan, dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est l'une des deux appellations fournissant du vin doux naturel (VDN) du vignoble de la vallée du Rhône, avec le rasteau.

Ce vin doux naturel, unique dans la vallée du Rhône car élaboré exclusivement à base de muscats petits grains, implanté sur le terroir du massif des Dentelles de Montmirail et qui a honoré la table de la papauté d'Avignon au XIVe siècle, a pourtant failli disparaître et n'a retrouvé tout son lustre que dans la seconde moitié du XXe siècle.

C'est à son propos que l'œnologue Charles Quittanson[5] a noté dans son ouvrage L'Élite des vins de France, en 1969 : « Le muscat de Beaumes-de-Venise a une vieille renommée mais il a été entièrement sauvé par l'Institut national des appellations d'origine puisque sa production au plus bas était nulle. Rien n'aurait pu être fait s'il n'y avait pas eu la conjonction de sols favorables à la culture du muscat petits grains, d'un climat propice et de vignerons particulièrement courageux[6] ».

  1. Les différents décrets, dont celui du 1er juin 1945, concernant l'appellation Muscat de Beaumes-de-Venise.
  2. Résultat du mélange de cépages muscat petits grains blanc et noir.
  3. [PDF] « Syndicat Cotes du Rhône, Cahier des charges de l'AOC « Muscat de Beaumes de Venise » ».
  4. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  5. Charles Quittanson, ingénieur IAA et œnologue de formation, fut nommé dès 1949 inspecteur divisionnaire de la répression des frandes par le baron Leroy de Boiseaumarié, alors président de l'INAO. Son mandat fini, il devint recteur de l'Union française des œnologues.
  6. Charles Quittanson et François des Aulnoyes, L'Élite des vins de France, n° 2, Éd. Centre national de coordination, Paris, 1969, p 87.

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